Aux Etats-unis, à Seattle, Thomas Jarboe et Derek Sutherland explorent la voie de la fusion nucléaire au travers d’un Spheromak.
Une énergie colossale permettant d’alimenter le monde pendant 100 millions d’années, à partir de l’eau de mer, et cela presque sans déchets. Les promesses de la fusion nucléaire font rêver bon nombre de scientifiques. Cependant, même si sur le papier des techniques existent, leurs concrétisations sont bien plus complexes.
Plusieurs projets, dont le plus connu ITER, en cours de construction dans le sud de la France à Cadarache, espèrent aboutir à une maîtrise de la fusion nucléaire d’ici 30 ans. Mais de par son gigantisme et sa complexité, il engouffre une grande quantité de chercheurs et de budgets.
Thomas Jarboe et Derek Sutherland, de l’université de Washington à Seattle, ont opté pour un type de réacteur à fusion thermonucléaire, d’un design différent nommé Spheromak qui, par son fonctionnement, réduit le besoin en matériaux de confinement du plasma et donc leur taille. Leur technologie permettrait d’obtenir des réacteurs à fusion nucléaire opérationnels d’ici 10 à 15 ans.
Les deux scientifiques et leurs équipes ont développé ce concept de réacteur dans l’optique de rivaliser, en terme de coûts, avec des centrales conventionnelles. Au travers de leur étude, le coût de production d’1 Gigawatt (construction comprise) est évalué à 2,7 milliards de dollars. Il se situe en dessous de celui d’une centrale à charbon ou d’une centrale à fission nucléaire (3 à 4 milliards de dollars), mais au-dessus de celui d’une centrale au gaz naturel.
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